Fattig bonddräng [French translation]
Fattig bonddräng [French translation]
Je suis un pauvre valet de ferme, mais quand même, je vis,
Les jours vont et viennent, pendant que je trime,
Herse, sème et laboure, sors le fumier, bêche et transporte,
Marche derrière mes bœufs, crie, siffle et jure.
Je suis un pauvre valet de ferme, et je mastique ma chique.
Et quand le samedi arrive, je veux m'en mettre derrière la cravatte.
Après, quand je suis allumé, je veux me battre et cogner,
Me reposer chez une fille aussi, bien sûr.
Puis quand arrive le dimanche, et comme le veut notre prêtre,
que j'aille à l'église, mais alors je ne fais qu'y dormir.
Le prêtre peut bien dormir tout le lundi, mais
pour un pauvre valet de ferme, recommence le dur labeur.
Ainsi va toute la semaine, jour après jour, année après année,
Je marche avec ma faux, et je laboure et sème,
Je conduis mes bœufs et je mets mon foin à sécher,
Herse, peine et trime, et à la fin je mourrai.
Je me tiens là, pauvre valet de ferme, tout près de la porte des cieux,
Un peu effrayé et et désolé pour les péchés que j'ai commis.
Mais je ne ne picolerai pas, ni n'irai avec des filles ni ne me battrai.
Le Seigneur Dieu dans le ciel en serait bien mécontent, évidemment.
Mais alors le Seigneur dira: Pauvre valet de ferme, entre,
J'ai vu tes efforts et ton labeur incessant,
C'est pour ça, pauvre valet de ferme, que tu es le bienvenu ici.
C'est pour ça, pauvre valet de ferme, que tu vas être près de moi.
Oh, moi, pauvre valet de ferme, je me tiens si tranquille devant Dieu.
Et ensuite, il m'habille d'une parure plus blanche que neige.
Eh, toi, dit le Seigneur, ton travail s'achève,
Eh, toi, pauvre valet de ferme, maintenant tu as le droit de te reposer.
- Artist:Tommy Körberg