Jennifer lyrics
Jennifer lyrics
J’ai l’impression que Jenny a du mal avec elle-même
Depuis trop de temps.
En public, elle fait comme tout le monde, elle garde la face,
Elle renvoie une image de nana déconne,
Bien dans sa peau, épanouie.
Mais si tu l’observes de plus près,
Tu comprends vite que c’est pas vraiment ça
Parce qu’elle en fait trop.
Elle parle fort
Comme si elle cherchait à couvrir le bruit
Qui résonne dans sa propre tête.
Et puis il y a quelque chose dans ses traits,
Dans les expressions de son visage,
Dans ses cernes et le sourire forcé
Qu’elle se bat pour afficher.
Elle dégage une impression de fatigue et de lassitude
C'est comme si son regard était voilé,
Comme si ses jolis yeux avaient perdu de leur éclat.
Elle a dû être déçue ou abîmée par un gars.
Peut-être même plusieurs d’ailleurs
Et elle s’en remet pas depuis.
Inconsciemment elle se punie même probablement
Pour ce qui s’est passé
Alors qu’elle a tout pour plaire,
Tout pour plaire.
Qu’est-ce tu peux faire ?
Qu’est-ce tu peux faire ?
Qu’est-ce tu peux faire, tu crois ?
Qu’est-ce tu peux faire ?
Tu peux déjà la prendre dans tes bras et lui dire :
« Ça va, ça va, ça va ».
Tu peux la prendre dans tes bras
Et lui dire que le jour se lèvera forcément au moins une fois.
Tu peux la prendre dans tes bras
Et lui dire que le jour se lèvera forcément au moins une fois.
Forcément au moins une fois.
Pareil pour ce gamin que j’ai croisé l’autre jour à côté du Zara.
Au début il était de dos,
C’est pour ça que j’ai d’abord cru que c’était une fille.
Il avait des longues jambes tellement fines
Et des fesses de gamine, les cheveux longs, un sac à main.
C’est quand il s’est retourné que j’ai vu que c’était un mec.
Un gosse en fait, il devait avoir 17 ans maximum.
Il rigolait avec ses copines.
Ils avaient l’air de se moquer d’une personne de leur lycée
À qui il était arrivé je sais pas trop quoi.
Mais dans son regard à lui,
Dans son regard à lui, il y avait une vraie détresse
À te faire sauter le cœur.
Une douleur atroce que même lui-même devait pas évaluer complètement.
On sentait bien qu’il en rajoutait des tonnes exprès
C'était gravé dans ses pupilles qu'il en chiait à mort.
Et qu'il sentait qu'il allait en baver encore.
Il avait dû se faire cogner, maltraiter
Même passer dessus, si ça se trouve.
Je me suis demandé s'il était pas un de ces ados
Qui servent de jouets à d’autres, plus forts ou plus vieux.
Qu’est-ce tu peux faire ?
Qu’est-ce tu peux faire ?
Qu’est-ce tu peux faire, tu crois ?
Qu’est-ce tu peux faire ?
Tu peux déjà le prendre dans tes bras et lui dire :
« Ça va, ça va, ça va ».
Tu peux le prendre dans tes bras
Et lui dire que le jour se lèvera forcément au moins une fois.
Tu peux le prendre dans tes bras.
Et lui dire que le jour se lèvera forcément au moins une fois.
Forcément au moins une fois.
Je pourrais aussi te parler de gens
Que tu connais forcément parce qu’il y en a des milliers
Et qu’on en a tous un comme ça dans notre cercle de proches
Quand c’est pas sous nos vêtements.
Ce pote qui se démonte la tête dès qu’il a une fenêtre de tir,
Qui se met minable aussi bien les soirs de semaine que le weekend,
À la bière, au pif, aux alcools forts, aux vidéos débiles
Qui s'écroule dans les voitures,
Qui se fait des bleus quand il tombe parce qu’il est trop mal.
On connaît tous une personne qui a de trop de bonté,
Qu'est trop fragile pour dormir ou
Pour supporter le monde sans substance.
Quelqu’un qui est naît en poussant un cri
Et qui s'sent tout seul à combattre.
On connaît tous une personne pour qui tout le monde s'inquiète
Mais à qui t'oses rien dire ou pas assez
Parce que c’est difficile de parler de ces choses-là
Et puis parce que tu te dis à juste titre
Mais qui est-ce que je suis pour juger ?
T'as raison !
Qu’est-ce tu peux faire ?
Qu’est-ce tu peux faire ?
Qu’est-ce tu peux faire tu crois ?
Qu’est-ce tu peux faire ?
Tu peux déjà les prendre dans tes bras et leur dire :
« Ça va, ça va, ça va, ça va »
Tu peux les prendre dans tes bras
Et leur dire que le jour se lèvera forcément au moins une fois,
Tu peux les prendre dans tes bras.
Et leur dire que le jour se lèvera forcément au moins une fois,
Forcément au moins une fois.
En ce qui me concerne,
Je fais pas trop le malin non plus tu sais.
Parce qu’avec les filles
C’est pas toujours ce qu’il y a de plus simple.
Parce que je suis plus que capable
De me mettre des bonnes grosses timbales sur commande.
Parce que je suis pas ce qu’on fait de mieux
En matière de communication.
Parce que j'ai une tolérance à la peur et à l'angoisse
Qui approche les zéros.
Alors j’écris des textes à la lueur de l'écran
Quand je rentre bourré chez mes parents le soir
Mais parfois c’est pas suffisant, c’est pas suffisant.
Qu’est-ce tu peux faire ?
Qu’est-ce tu peux faire ?
Qu’est-ce tu peux faire, tu crois ?
Qu’est-ce tu peux faire ?
Tu peux déjà me prendre dans tes bras et me dire à moi :
« Ça va, ça va, ça va, ça va »
Tu peux me prendre dans tes bras
Et me dire que le jour se lèvera forcément au moins une fois.
Tu peux me prendre dans tes bras
Et me dire que le jour se lèvera forcément au moins une fois.
Forcément au moins une fois.
Tu peux me prendre dans tes bras
Et me dire que le jour se lèvera forcément au moins une fois.
Tu peux me prendre dans tes bras
Et me dire que le jour se lèvera forcément au moins une fois.
Forcément au moins une fois.
- Artist:Fauve ≠
- Album:150.900 (2016)